Les secrets de la cuisine traditionnelle italienne

L’Italie a un passé complexe marqué par l’importance des régions dans la diversité culinaire. Le pays compte 20 régions, chacune proposant une vision de l’art de la cuisine différente.
 
 
Une notion essentielle de la cuisine italienne que l’on connaît se retrouve dans les produits utilisés. En effet, elle se caractérise par une importante variété et diversité selon les régions et repose également sur le régime méditerranéen. On trouvera donc essentiellement des produits frais tout comme du fromage ou encore de la charcuterie. 
 
 
 
 
La cuisine italienne est très connue autour du monde. Elle s’exporte habilement et tout aussi bien que la cuisine française ou asiatique. C’est une cuisine parfumée, que regorge de couleurs et de produits frais. 
 
 
On entend parler de pâtes, de pizzas, de tiramisu, tous ces plats légendaires qui font la renommée de l’Italie. Evidemment, ces plats ne représentent que la partie découverte de l’iceberg qu’est la tradition culinaire italienne. 
 
 
Un repas en Italie se passe différemment du repas typique français en 3 étapes (entrée, plat, dessert). La péninsule elle, propose des repas en 4 étapes : Gli antipasti (les apéritifs), Il primo piatto (le premier plat), Il secondo piatto (le second plat), puis finalement le dessert. 
 
 
 
 
La fameuse botte italienne propose quantité de fromages pour lesquels elle est reconnue tels la mozzarella, le parmigiano reggiano, grana padano… L’Italie produit également le plus vieux fromage du monde : le Pecorino Romano. Ce fromage était très apprécié des palais impériaux de la Rome antique et il était considéré comme l’un des meilleurs accompagnements lors des festins ! Ces valeurs nutritives l’ont rendu inestimable lors des voyages des légions romaines et on utilisait comme aliment de base. 
 
 
 
 
Les plats sont principalement cuisinés avec de l’huile d’olive. Cette dernière est la base de la cuisine dans le pays et les italiens font partie des trois pays les plus consommateurs d'huile d'olive dans le monde, avec les Grecs et les Libyens.
 
 
 
 
Avant le 19ème siècle, les italiens cuisinaient des tourtes sucrés, ancêtres de la fameuse pizza. Ce n’est qu’à partir de là que les Napolitains eurent l’idée d’utiliser la tomate cuite afin de badigeonner la pâte et d’obtenir une sauce, base pour tous les ingrédients possibles et imaginables ! 
 
 
 
 
Impossible de parler de la cuisine italienne sans mentionner leurs pièces de charcuterie qu’on dévore tout simplement, mais avec modération. Il y a le Salami qui regroupe les saucissons secs italiens à base de porc ou bien d’un mélange porc-boeuf. On parle également de la Pancetta qui est une charcuterie à base de poitrine de porc salée et poivrée, aromatisée aux clous de girofle, cannelle, muscade et genièvre. La  Bresaola, le Prosciutto crudo, le jambon de Parme, de San Daniele ou bien la Coppa… Les Italiens ne lésinent pas sur les saveurs. 
 
 
 
 
Une tradition importante dans les restaurants d’Italie est qu’ils s’occupent d’une spécialité précise, et ils s’y tiennent. 
 
 
 
 
Il existe des plats traditionnels méconnus des touristes, amateurs de gastronomie non italiens. Et bien sur ces plats traditionnels sont les plus courants sur le territoire, ils sont devenus des réelles spécialités italiennes. Vous pourrez découvrir des soupes avec du pain rassis, des légumes tels que la Ribollita ou bien l’Acquacotta en Toscane.
 
 
 
 
Petite anecdote sur l’origine de la bolognaise : la sauce bolognaise vient de la ville de Bologne qui a très longtemps été la ville la plus riche du nord de l’Italie. Elle était une ville bourgeoise avec une importante production agricole et de nombreux dérivés. Dans cette ville se préparait le repas traditionnel nommé « lasagna » composé de pâtes façon lasagne, de sauce béchamel, des champignons, parmesan et ragoût. C’était donc un plat dégusté par les bourgeois habitants Bologne, et c’est de là qu’est né le nom de cette fameuse sauce « à la bolognaise » !
 
 
 
 
On peut également noter qu’il en va de même pour les fameuses pâtes à la  carbonara, dont la recette italienne ne contient aucunement de crème fraîche; serait-ce une manière à la française de rendre nos plats plus riches ? Cette recette a été créée pour les spaghettis et par les carbonari au début des années 1800. 
 
 
 
 
« A bonne cuisine, on y revient » dit le proverbe, alors on fonce sur la bonne cuisine italienne.